3 choses à savoir sur la poutre IPN

3 choses à savoir sur la poutre IPN

Nombreux sont les éléments qui interviennent dans la construction ou la rénovation d’une maison. Parmi ces composants, il y a notamment la poutre IPN qui s’avère indispensable pour garantir la durabilité d’un édifice. Cet élément de construction est soumis aux normes NF A45-209 depuis 1983 et aux normes NF EN 10024 à partir de 1995. Il a été perfectionné au fil des années pour mieux répondre aux attentes et est actuellement utilisé à des fins diverses. Découvrez à travers trois points fondamentaux ce qu’il faut savoir à propos de la poutre IPN.

Faire le choix d’une poutre IPN

La poutre IPN doit son appellation à sa forme en « I » majuscule et à son profil normalisé. Elle s’utilise à l’horizontale comme à la verticale et sert principalement d’élément structurel dans la construction d’un bâtiment. L’avantage premier de la poutre IPN est qu’elle peut supporter de très lourdes charges. Cette résistance exceptionnelle permet de faciliter le renforcement de tout édifice et de réaliser des économies considérables sur le coût de la fondation.

Pour obtenir les résultats escomptés, vous devez effectuer le choix d’une poutre IPN qui conviendra à votre projet de construction ou rénovation de bâtiment. Les poutres IPN disponibles sur le marché sont conçues avec différentes matières qui présentent chacune des particularités et des avantages adaptés à certains types de travaux. Parmi ces matières utilisées pour la fabrication des poutres IPN, il y a principalement l’acier, le fer, le bois, l’inox et le verre.

La poutre IPN en acier se distingue par sa solidité hors-norme, ce qui explique notamment sa forte notoriété auprès des acheteurs. Elle est idéale pour supporter les lourdes charges structurelles ainsi que les contraintes de traction et de flexion. Par conséquent, la poutre IPN en acier est le meilleur choix possible pour les grandes constructions.

3 choses à savoir sur la poutre IPN

Dotée de particularités assez similaires à celles de la poutre IPN en acier, la poutre IPN en fer se distingue toutefois par un prix moins élevé. Elle est alors mieux adaptée si vous disposez d’un budget limité. Cependant, la poutre IPN en fer peut facilement rouiller si elle est longtemps exposée à l’humidité ou à l’air salin.

La poutre IPN en bois offre nettement moins de résistance que les poutres en acier ou en fer. En revanche, elle est plus esthétique, plus légère et est spécialement appréciée pour sa conductivité thermique. Moins adapté à la mise en place de la structure des grands bâtiments, ce type de poutre IPN convient beaucoup plus à la construction des planchers et des toitures.

La poutre IPN en inox est une version presque identique à la poutre IPN en fer. Les critères les plus flagrants de différenciation entre les deux matériaux est que l’inox est facilement maniable et ne rouille pas. Par conséquent, la poutre IPN en inox convient parfaitement à des constructions situées dans un milieu marin ou dans n’importe endroit fréquemment exposé à l’eau ou à l’humidité.

Souvent utilisée pour les vérandas ou les petits balcons, la poutre IPN en verre est idéale pour obtenir un style d’architecture moderne. Elle est dotée d’une esthétique remarquable et permet de faire des économies d’énergie grâce à sa capacité à laisser filtrer la lumière.

La poutre IPN doit être posée par des professionnels

3 choses à savoir sur la poutre IPN

Il est vivement recommandé de faire appel à un professionnel du domaine de la construction pour la pose d’une poutre IPN. Cette opération exige les compétences d’un expert, car le bâtiment risque d’être sérieusement endommagé ou même de s’effondrer si le chantier est géré par un simple bricoleur. Des techniques complexes (uniquement à la portée des professionnels aguerris) sont nécessaires, comme le mode d’ouverture de certains murs porteurs ou le calcul de la répartition uniforme des charges structurelles.

Si vous devez recourir aux services d’un professionnel pour la réalisation de votre projet de construction, il vous faudra prévoir un budget conséquent. Le prix des prestations varie selon certains facteurs comme le nombre d’heures nécessaires pour les travaux ainsi que le type et le nombre de poutres IPN requis pour supporter les charges. L’effort fourni peut également être différent en fonction des travaux supplémentaires que demandera l’ingénieur structurel.

En plus de ces éléments, d’autres conditions sont encore prises en compte par les professionnels pour l’estimation du coût d’une pose de poutre IPN. Mais dans tous les cas, il vous faudra débourser plusieurs milliers d’euros pour la réalisation de votre projet, à condition que le résultat de l’évaluation statique joue en votre faveur. Le prix approximatif qu’un spécialiste peut réclamer pour effectuer ces travaux est compris entre 20 euros et 65 euros par heure. Pour obtenir un meilleur tarif, nous vous recommandons de comparer les devis de différents professionnels avant de vous décider.

L’utilisation de la poutre IPN nécessite des autorisations

Pour effectuer la pose d’une poutre IPN, il faut mener certaines démarches administratives afin d’obtenir les autorisations exigées pour ce type de travaux. Si vous commencez votre projet sans passer par cette étape préliminaire, vous risquez des poursuites judiciaires et de lourdes sanctions pénales. Les démarches requises varient selon les travaux et en fonction du type de logement concerné.

Si les travaux sont à réaliser dans une maison individuelle, il vous faudra vous rendre dans votre mairie pour déclarer le lancement du chantier auprès des services de l’urbanisme. Si le projet nécessite la modification d’un mur mitoyen, vous devez vous rapprocher du copropriétaire du mur pour dresser un état des lieux contradictoires avant le début des travaux. Cette opération préliminaire vous mettra à l’abri des éventuels litiges entre vous et votre voisin. Il est recommandé de se faire accompagner par un huissier pour la réalisation de l’état des lieux contradictoires.

Si la poutre IPN doit être utilisée dans une maison en copropriété, vous devez avoir l’accord de tous les copropriétaires, notamment si les travaux sont centrés sur un mur porteur. Dans ce cas aussi, il vous faudra établir à l’avance un état des lieux contradictoires. Vous devrez également obtenir le rapport d’un bureau d’études techniques ainsi que le devis de l’entreprise chargée des travaux. Ces documents vous permettront de constituer un dossier dont vous vous servirez pour avoir l’accord des copropriétaires en présentant votre projet lors d’une Assemblée Générale Ordinaire (A.G.O).

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